Par Christophe Bobiokono – cbobio@gmail.com
La semaine écoulée, votre hebdomadaire a fait l’événement en publiant un article faisant état de l’audition du secrétaire général de la présidence de la République par la police judiciaire à propos de la gestion controversée des fonds destinés à la lutte contre la pandémie à covid 19 et ses nombreuses conséquences notamment sur l’économie nationale. Le sujet a été signalé en première page du journal sous le titre suivant : «Ferdinand Ngoh Ngoh auditionné par les OPJ du TCS». Il n’en a pas fallu plus pour que l’opinion publique s’embrase au regard du caractère inédit de la nouvelle et de la perception que se font les Camerounais du proche collaborateur du président de la République. Au lendemain de la parution du journal, de nombreuses «feuilles» ont fleuri sur les réseaux sociaux et dans les kiosques pour contredire l’hebdomadaire du monde judiciaire. Une controverse est aussitôt née au sujet de la fiabilité de la révélation faites par Kalara.
Dans un scénario qu’on a connu plusieurs fois par le passé lorsque certains, dans le sérail, se sentent en danger par rapport à une information comme ce fut par exemple le cas après la révélation du carnage de Ngarbuh, la «presse à gages» est sortie du boisseau pour contester catégoriquement l’idée d’une audition du ministre d’Etat Ngoh Ngoh par le corps spécialisé des officiers de police judiciaire (OPJ) du Tribunal criminel spécial (TCS). Certains ont accusé l’hebdomadaire d’être un instrument entre les mains de ceux qu’ils considèrent comme les rivaux politiques ou les ennemies de M. Ngoh Ngoh. Par des statistiques curieuses, d’autres ont dénombré une centaine de prétendues attaques contre le ministre d’Etat auxquelles Kalara aurait fait suite. Cette controverse rend nécessaire la mise au point du journal sur certaines des accusations qui lui ont été faites, par respect pour son public.
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