Pierre Désiré Engo n’est pas au bout de ses peines. Depuis 8 ans, le procès intenté contre sa personne devant le Tribunal criminel spécial (TCS) connaît des renvois successifs du fait du parquet de cette juridiction. Le 28 juillet 2022 l’ancien directeur général (DG) de la Caisse nationale de Prévoyance sociale (Cnps) n’a pas failli à ce qui est devenu pour lui un rituel et que certains observateurs de la scène judiciaire qualifient de torture morale. Il a effectué pour une énième fois une ballade de santé au TCS. Son affaire ayant été renvoyée à la demande du le ministère public a qui dit attendre toujours les conclusions des commissions rogatoires internationales dépêchées dans plusieurs pays, dont la France pour faire la lumière sur des faits supposés de détournement d’une somme de 25 milliards de francs commis au préjudice de l’entreprise publique.
Un son de cloche qui se répète depuis 8 ans et qui irrite les avocats de M. Engo. Ces derniers ont décrié ce qu’ils qualifient de parodie de procès, de dilatoire sans précédent qui a déjà pris les juges et leur client en otage alors même que le tribunal dispose dans le dossier de procédure des documents qui démontrent à suffire l’innocence de M. Engo. Ils en veulent pour preuve une correspondance d’un ancien directeur générale de la Caisse nationale de Prévoyance sociale (Cnps) adressée au parquet général près le TCS le 11 avril 2014.
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