Les ayant-droits de la succession Bineli tiennent entre leurs mains une patate chaude. Alors que la Cour suprême a conforté leur propriété dans un vaste terrain qu’ils possèdent à Yaoundé, couvert par le titre foncier N°2597/Mfoundi hérité de leur défunt parent, ils devront quand même préalablement payer un peu moins de 38 millions de francs à un tiers irrégulièrement installé dans leur patrimoine, il s’agit de Michel Didier Kono. Cette sentence a été rendue devant la Section civile de la haute juridiction le 1er décembre 2022.
Dans cette affaire, M. Kono avait acquis un lopin de terre auprès de l’ainé de la succession Bineli. Cet ainé, se prévalant du statut d’administrateur des biens de la succession de leur père et profitant, surtout, de l’absence des autres frères Bineli, résidents pour la plupart en Europe, avait vendu en catimini un lot du domaine familial déjà mentionné. Bien que le terrain vendu soit couvert par un titre foncier, la transaction s’était déroulée hors la vue d’un notaire, contrairement à ce qu’exige la loi. Le deal scellé, M. Kono avait pris possession de son bien puis avait lancé de gros investissements, notamment la construction des maisons d’habitation.
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