Eric Minala n’a peut-être pas menti à propos du litige foncier qui l’oppose à Lucien Ahanda dans un quartier à Yaoundé. Mais à cause de sa lenteur à porter l’affaire devant la Justice, il a finalement mordu la poussière. Sa déculottée pourrait entraîner son déguerpissement suivi de la démolition de tout le patrimoine immobilier de sa famille. En tous cas, son recours introduit devant le Tribunal administratif du Centre pour solliciter l’annulation du titre foncier N° 9856/Mfoundi appartenant à M. Ahanda, accompagné d’une forte indemnisation, a essuyé un terrible échec ce 5 juillet 2022.
En fait, M. Minala explique à travers son recours que son feu père, Théodore Minala, s’était installé sur le terrain désormais couvert par le titre foncier attaqué «depuis 1963». La famille y possède «des maisons à usage d’habitation». Grande fut leur surprise, dit-il, lorsque M. Ahanda décidait de lancer une procédure visant leur expulsion des lieux suivi de la «suppression [leurs] ouvrages» en 2010. Leur adversaire prétend avoir acquis le terrain disputé par acte de vente dressé à son profit en 1990 devant l’étude de feu Maître Bindzi, notaire à basé Yaoundé au moment des faits. Mais leurs investigations leur ont permis de découvrir que les allégations de leur adversaire reposent sur une grosse fraude.
La suite de la lecture de cet article (90% du reste du texte) est réservée à nos abonnés
Si vous êtes déjà abonné, bien vouloir vous connecter ici
A partir de 1000 FCFA le mois.
Vous voulez vous abonner ? bien vouloir cliquer ici et suivre les indications