«Notre dernier né n’a pas pu poursuivre ses études parce qu’il n’y avait pas d’argent pour payer sa scolarité. Pourtant, notre père a laissé des biens, qui sont dilapidés par notre grand frère.» Cette déclaration a été faite par Viviane, l’une des héritières de la famille Zang (nom d’emprunt). C’était à l’occasion d’une audience de droit local du Tribunal de premier degré (TPD) de Yaoundé centre administratif. Auteure d’une requête de changement d’administrateur, cette jeune dame de 38 ans environ s’est fait accompagner dans le cadre de ce procès par ses autres frères et sœurs cadets. Ils sont venus dénoncer la mauvaise gestion du patrimoine commun légué leur papa. Un patrimoine, qui, selon eux, est mal administré par Damien, leur frère ainé issu du premier mariage. Ce dernier, qui s’est présenté au tribunal muni des preuves de sa gestion, semble serein.
En effet, c’est depuis 2001 que M. Zang, le père de cette grande famille, est décédé. De son vivant, il a épousé deux femmes. La première, mère de Damien, qui l’a précédé au pays des morts, et la seconde épouse, avec qui il a divorcé avant sa mort, est la génitrice de quatre enfants, dont Viviane est l’ainée. Le chef de famille a également laissé un énorme patrimoine constitué de maisons d’habitation à Yaoundé et au village, des terrains et magasins en location.
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