Par Odette Melingui – odettemelingui2@gmail.com
Ils étaient assis côte à côte, personne ne pouvait imaginer qu’ils sont en instance de divorce, jusqu’à ce que leur dossier soit appelé et le motif de la saisine dévoilé. Leur posture devant la barre ne correspond nullement pas avec les attitudes habituellement observées lors des audiences en matière de divorce. Cette remarque n’a pas échappé à l’œil vigilent du juge du Tribunal de premier degré (TPD) de Yaoundé, qui présidait cette audience la semaine dernière. En effet, Pascal et Léa, qui demandent le divorce aujourd’hui, sont restés courtois l’un envers l’autre durant leurs auditions respectives. Pas d’injures, encore moins de prise de bec. C’est Pascal qui a introduit une requête en divorce devant cette juridiction il y a quelques mois déjà. Avec Léa, ils ont convolé en justes noces en décembre 2020 devant un officier d’état civil de la ville de Yaoundé, sous le régime de la monogamie et la communauté des biens. Deux enfants encore en bas âge sont nés de cette idylle. Une fillette de 4 ans née avant le mariage mais reconnue et légitimée par son père, et un garçon de un an et demi, né dans le mariage. La famille vivait sans histoire, aux dires des témoins. Du moins, c’est ce que le couple laissait percevoir. Deux années plus tard, le chef de famille souhaite mettre un terme à cette union. La raison ne sera pas dévoilée devant la barre.
La suite de la lecture de cet article (90% du reste du texte) est réservée à nos abonnés
Si vous êtes déjà abonné, bien vouloir vous connecter ici
A partir de 1000 FCFA le mois.
Vous voulez vous abonner ? bien vouloir cliquer ici et suivre les indications