Mme Lolo Mbwang Rose Hermine est née sous une bonne étoile. Alors que le commandant du Centre d’instruction et d’aptitude de la police de Mutengene dans le Sud-Ouest l’a expulsée à travers une «note verbale» de la formation (militaire) au motif qu’elle souffre des troubles psychiatriques, elle a obtenu l’annulation de cette décision devant le Tribunal administratif du Centre le 9 mai dernier. Les juges estiment que la décision résulte d’un excès de pouvoir.
Dans cette affaire, Mme Lolo Mbwang explique dans son recours qu’elle a réussi le concours de recrutement à la Sûreté nationale au grade de Gardien de la paix en 2018. Elle a intégré le centre de Mutengene où elle a subi toutes les épreuves de la préparation militaire avec brio en terminant la formation avec la note 13,78. Avant la sortie officielle de sa promotion, elle a participé aux côtés d’autres camarades au défilé du 20 mai 2019 devant le chef de l’Etat. Mais sans l’avoir soumis à un contrôle sanitaire, le commandant du centre d’instruction l’a expulsé indiquant qu’elle n’est pas apte à exercer au sein de la police à cause des troubles psychiatriques. Ils étaient 18 élèves Gardiens de la paix dans cette situation, 36 tous corps confondus. Après son expulsion, elle s’est fait examiner par un médecin de la police qui a conclu que le patient «présente un état stable» avec un «risque de trouble psychiatrique très faible». Fort de cette expertise médicale, la plaignante a saisi la justice pour solliciter deux choses : l’annulation de la note verbale du commandant du centre d’instruction, et la reconstitution de sa carrière.
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