Les bons amis ne font pas toujours que des bons comptes. M. Youbi Isaac nourrit certainement ce sentiment depuis qu’il a pris sa retraite d’enseignant du primaire en 2017. Ancien directeur d’école, d’un âge légèrement avancé, il est maintenant aux trousses du ministère de l’Education de Base devant le Tribunal administratif de Yaoundé. Il sollicite la condamnation de l’Etat du Cameroun à lui faire un rappel de 28 ans d’arriérés d’allocations familiales. Ce recours a été examiné le 5 juillet dernier.
M. Youbi raconte qu’au début de sa carrière, il percevait ses allocations familiales directement à la Caisse nationale de Prévoyance Sociale. Ce régime a duré 10 ans. L’entreprise a ensuite transféré le dossier au ministère des Finances. Depuis lors, il n’a plus perçu aucun radis au titre d’allocation familiale. En dépit des requêtes de réclamation suivies de multiples relances, sa situation n’a pas changé jusqu’à ce qu’il prenne sa retraite administrative après 38 ans de service. Aucune explication valable ne lui était donnée. Or, indique le vieil enseignant, chaque fois qu’il introduisait des relances au sujet de son dossier, ses interlocuteurs le rassuraient «tout le temps» que son problème sera résolu avant qu’il n’aille à la retraite. «Dans mon arrêté de mise à la retraite, on ne fait même pas allusion à mes allocations familiales», s’est indigné M. Youbi.
La suite de la lecture de cet article (90% du reste du texte) est réservée à nos abonnés
Si vous êtes déjà abonné, bien vouloir vous connecter ici
A partir de 1000 FCFA le mois.
Vous voulez vous abonner ? bien vouloir cliquer ici et suivre les indications