Recrutée en qualité de conseiller en orientation administrative par le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) en 2007, Micheline Ntsama n’a pas pu digérer la teneur de l’arrêté du 12 septembre 2018, qui la privait du droit d’exercer dans ce département ministériel. C’est pour annuler cette décision qu’elle s’est présentée devant le Tribunal administratif du Centre le 5 octobre 2021.
La plaignante a expliqué que le Minfopra, en la recrutant, avait précisé, dans l’arrêté de concours, que le personnel recruté devait «faire carrière» au Minfopra. L’appel d’offres avait été lancé après une restructuration du ministère avec un accent mis sur la réforme administrative, le volet du contrôle de l’Etat étant désormais confié au Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe). Ces nouvelles recrues devaient se charger de l’implantation de la nouvelle politique gouvernementale. Cette clause disait donc explicitement qu’elle appartenait désormais au ministère selon Micheline Ntsama. A l’issue de la formation, elle est major de sa promotion et commence à travailler dans les services centraux du Minfopra.
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