Par Christophe Bobiokono – cbobio@gmail.com
La Cameroon Postal Services (Compost) n’est pas réputée pour son opulence financière même si on entend plus parler de ses déboires en la matière depuis l’arrivée en 2016 de son directeur général (DG) actuel, M. Pierre Kaldadack. Est-ce alors une raison pour que cette entreprise publique soit privée d’une somme d’un peu plus de 2 milliards de francs qui fait partie de ses avoirs incontestables ? C’est la question qu’on se pose au regard d’un contentieux qui s’éternise entre la direction générale de Campost et la Standard Chartered Bank. La Bank refuse de reverser à la société postale son argent en dépit d’une décision de justice incontestée et devenue définitive. Le problème, c’est que la Campost ne bénéficie pas des appuis qui auraient pu lui permettre de vaincre l’immunité dont jouissent les banques en matière de recouvrement forcé des créances alors même que la Standard Chartered Bank SA s’apprête à changer de mains, compromettant un peu plus le recouvrement d’une créance dont a ardemment besoin l’entreprise publique.
La suite de la lecture de cet article (90% du reste du texte) est réservée à nos abonnés
Si vous êtes déjà abonné, bien vouloir vous connecter ici
A partir de 1000 FCFA le mois.
Vous voulez vous abonner ? bien vouloir cliquer ici et suivre les indications