C’est une femme inconsolable qui s’est présentée devant la barre du Tribunal de premier degré de Yaoundé le 16 juillet 2022. Consciente de n’avoir pas établi un acte de mariage avec Rubin, le père de ses enfants et son défunt compagnon qu’elle considère néanmoins comme son «époux», elle se plaint de subir des sévices corporels de la part de sa «belle-famille», particulièrement de son «beau-frère», Yannick, désigné administrateur des biens de la succession de Rubin, à la suite d’une procédure de jugement d’hérédité.
Devant la barre, Sandrine dit avoir vécu en concubinage notoire avec Rubin pendant de longues années. De cette relation sont nés deux enfants. Ils n’ont jamais officialisé leur amour jusqu’à ce que son conjoint décède en 2009. Après les obsèques de son «mari», un conseil de famille avait été convoqué. C’est à l’issue de cette rencontre que Yannick fut désigné administrateur des biens de la succession. Seulement, raconte Sandrine, ses deux enfants mineurs n’ont rien bénéficié des retombées de la pension de leur père depuis 2009. Elle accuse Yannick d’avoir accaparé tous les effets de ses enfants, y compris leurs actes de naissance. D’où son incapacité à prouver sa filiation avec sa progéniture devant le tribunal. Sandrine ajoute que Yannick menace de la mettre hors du domicile qu’elle a construit avec son homme. Elle dit ne plus supporter toute seule la charge de ses enfants, qui sont déjà au collège. Le premier, qui est âgé de 17 ans est en classe de 1ere et le second, qui n’a que 12 ans, a obtenu son certificat d’étude primaire (CEP) cette année. C’est pour toutes ces raisons que Sandrine a saisi le tribunal.
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