Par Christophe Bobiokono – cbobio@gmail.com
Le 23 décembre 2022, le Tribunal de première instance (TPI) de Douala-Bonanjo avait créé l’événement en condamnant trois inspecteurs d’Etat à des sanctions inédites. M. Wambang Alfred, M. Aboubakary Modibo et El Hadj Hassan, membres d’une équipe mobile d’inspection du Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe) ayant audité le Cabinet Atou en 2021, s’étaient vus infligés chacun une peine de 3 ans d’emprisonnement avec sursis pendant trois ans, 50 mille francs d’amende et 41,7 millions de francs de dépens, soit 125 millions de francs pour l’ensemble. Un mandat d’incarcération était décerné à l’encontre de chacun pour une période de 5 ans «en exécution des peines pécuniaires prononcées au profit de l’Etat». Ils étaient en outre condamnés à payer la somme totale de 2,5 milliards de francs à M. Atou, en réparation de divers préjudices que ce dernier disait avoir subis. L’Etat du Cameroun, via le Consupe, employeur des trois condamnés, était déclaré civilement responsable de cette dernière condamnation.
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