«Depuis que l’autoroute Douala-Yaoundé passe par cette zone, cela réveille des velléités. Ces terres appartiennent à l’Etat», clame Me Meli afin de protéger les avoirs de son client, Minresi-Irad, du regain d’intérêts de certains Mvog-Tsoung-Mballa pour des terres qu’ils avaient pourtant données à l’administration et ce depuis les années 1985. Il s’agit de plus de 300 hectares ajoutés au domaine privé de l’Etat en janvier 1985 qui font l’objet de la querelle entre les deux parties, le 23 novembre 2021, devant le Tribunal administratif du Centre.
Pour la réalisation de projets structurants, l’Etat du Cameroun procédait, en 1985, à une opération d’expropriation de certaines populations des zones jugées stratégiques pour des réalisations précises. Une partie de la zone occupée par les Mvog-Tsoung-Mballa fut ainsi allouée à l’exploitation agricole. Confiées plus tard au Minresi, les terres sont mises à la disposition du l’Institut de Recherche agricole pour le Développement (Irad). Toutefois, les projets devant y prendre corps peinent à se mettre en place. C’est ainsi qu’une faction des Mvog-Tsoung-Mballa représentée par un dénommé Edouard Etoga Tsimi va saisir le Tribunal administratif du Centre, en avril 2015, pour réclamer leur patrimoine foncier.
Terres non exploitées
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