Aux côtés de son avocat, Maxence, la cinquantaine revoulue, paressait plutôt confiant. Il pensait surement que son action en justice devait passer comme une lettre à la poste et qu’il allait obtenir gain de cause dans les prochains jours. Le commerçant de profession ne savait pas en réalité ce que lui a réservé Charonne, son épouse. Tout de blanc vêtue, la dame s’est contentée de «produire des écritures» au tribunal quand elle s’est présentée devant la barre. Elle a relevé dans ses écrits l’incompétence du juge du Tribunal de premier degré (TPD) de Yaoundé à statuer sur la requête en séparation de corps introduite par son époux. Charonne ne souhaite dont pas être jugée par cette juridiction.
En effet, Maxence, qui a saisi le Tribunal de premier degré (TPD) de Yaoundé il y a quelques mois dans l’espoir d’obtenir un jugement de séparation de corps d’avec son épouse, doit désormais orienter sa requête vers le Tribunal de grande instance (TGI). Ainsi en a décidé le premier juge, qui a rendu sa décision sur le siège, en se déclarant incompétent à connaître de cette affaire.
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