Par Christophe Bobiokono – cbobio@gmail.com
Parfois, les juges du Tribunal criminel spécial (TCS) donnent l’impression de fonctionner comme des automates. C’est ce que trois d’entre eux ont donné à penser la semaine dernière. A l’occasion de la deuxième audience de reprise du second procès de M. Charles Metouck devant cette juridiction d’exception le 22 février 2023, il lui a été imposé de limiter le nombre de ses témoins à 10 sur une liste initiale de 16 noms. Se fondant sur l’article 10(3) de la loi portant organisation d’un tribunal criminel spécial, le trio des juges a ainsi arbitrairement décidé à l’orée de l’ouverture des débats, après une discussion sommaire. L’ancien Directeur général (DG) de la Société nationale de raffinage (Sonara) qui risque la prison à vie à l’issue de ce procès se contera de dix témoins, exactement le même nombre que celui des témoins contenus dans la liste du parquet, qui ne risque rien. Un jeu d’équilibrisme devant lequel l’ancien DG s’est montré pour le moins «embarrassé», estimant que le tribunal ne lui donne pas la possibilité de se défendre efficacement.
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