Cela fait plus de cinq ans déjà que Micheline, Linda et Merlin, ayants-droit de Simplice, ne s’adressent plus la parole. Pour cause, Merlin, le seul garçon de leur fratrie qui compte trois enfants, a engagé des poursuites judiciaires contre Micheline, sa sœur ainée, pour les faits qualifiés de faux et usage de faux en écriture publiques et authentiques devant le Tribunal de grande instance (TGI) du Mfoundi. L’accusée, qui comparait libre, plaide non coupable. Merlin et certains oncles de la famille présentés comme témoins de l’accusation, avaient déjà fait leur témoignage lors d’une audience précédente. La semaine dernière, il était donc question pour le tribunal de recueillir la version des faits de Micheline. Merlin, qui réside à l’étranger, n’a pas pu faire le déplacement pour assister à cette audience. Il s’est néanmoins fait représenter par son avocat.
Dans un langage bien soigné, la dame, qui se présente comme une commerçante, a déclaré que Simplice, son papa a eu trois enfants de mères différentes. Il n’a épousé aucune d’elle, mais a pris la peine de reconnaitre tous ses descendants. Il s’est finalement marié à une autre femme, qui ne lui a pas donné de progéniture. Micheline raconte que c’est en classe de 6eme qu’elle a été présentée au tribunal suite à une requête de reconnaissance d’enfants introduite par son défunt père. À cette époque-là, elle était âgée de 11 ans. Fille ainée de son père, elle a quitté sa maman après la décision de justice pour s’installer chez son papa, à Yaoundé. Elle sera rejointe plus tard par Linda, sa cadette. Pendant des années, dit-elle, elle a vécu avec Simplice sans aucun problème, jusqu’au jour de son mariage célébré en décembre 2007.
Deux actes de naissance
«Quand j’étais en classe de terminale, mon papa m’a remis mon acte de naissance et certains de mes diplômes. Il m’a aussitôt informé qu’il ne retrouve pas mon certificat d’étude primaire (CEP). Il est mentionné dans mon acte de naissance que je suis née à Mbonkomo en 1980. Puis, j’ai directement constaté qu’il y a les mentions erronées dans le document qui m’a été remis, notamment sur la date et lieu de naissance de mon père. Mais, ce dernier m’a assuré que c’était une erreur de l’administration», a-t-elle déclaré.
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