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Accueil Crimes et délits

Un officier d’armée poursuivi pour destruction des biens familiaux

RECOURS. En service à la marine nationale avait été condamné à un emprisonnement avec sursis devant le Tribunal militaire de Yaoundé pour avoir détruit les champs de manioc et de canne à sucre, ainsi qu’un étang de poissons appartenant à ses frères. L’accusé qui conteste la décision, demande à la Cour d’appel du Centre de réexaminer le dossier.

Odette Molembe Par Odette Molembe
1 novembre 2021
Dans Crimes et délits
Reading Time: 4 mins read
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Le colonel Mboutou Elle voudrait être jugé par des militaires
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Le 21 octobre 2021, Benoit Binam, capitaine de corvette (grade de commandant) en service à la marine nationale a fait grise mine lors de son audition à l’audience criminelle militaire de la Cour d’appel du Centre. Il n’est pas du tout satisfait de la décision du Tribunal militaire de Yaoundé (TMY) dans l’affaire qui l’oppose à ses frères Germain Jacques Benoit Minyemeck, Simon Nyeck Minyemeck, Bertin Yai Ndjip, Paul Ndjip Binam, Roger Ndjip Minyemeck, ainsi qu’à sa mère, Mme Minyemeck née Nyeck Céline. Au cours d’une audience de quatre heures de débats, l’officier supérieur de l’armée a multiplié les arguments dans le but de convaincre le collège des juges de son innocence par rapport aux infractions de violation de consigne, destruction, trouble de jouissance et menaces qui lui sont reprochées. Il avait déjà été condamné à un an de prison avec sursis en 2019. Une décision que le militaire qualifie d’injuste et souhaite donc la faire réexaminée.

De leur côté, les plaignants avaient aussi saisi la Cour d’appel du Centre estimant que le verdict rendu par le TMY était complaisant. Ils ont donné des versions des faits lors des précédentes audiences qui se résument dans une requête du 19 janvier 2012 adressée au ministre de la Défense (Mindef). La famille Minyemeck expliquait au ministre que les populations de Lola, village situé dans l’arrondissement de Bondjock, département du Nyong-et-Kellé, sont toujours pétrifiées par les agissements de M. Binam Benoit chaque fois qu’il y met les pieds. Ils se souviennent encore de cet affrontement que ce dernier avait occasionné le 14 mars 2010. Les frères du militaire lui reprochent d’avoir tiré des coups de feu en guise d’intimidation, et dégonflé ensuite les pneus d’une voiture, saccagé des champs de manioc, une plantation de cannes à sucre et un étang piscicole. L’accusé aurait également détruit des safoutiers et cacaoyers appartenant à sa maman.

Enfant déshérité

Il est aussi reproché à l’homme en tenue de vouloir arracher un patrimoine familial, plus de 18 hectares de terrain, dont il avait été déshérité du vivant de son père. Selon les plaignants, l’accusé aurait troublé leur jouissance sur ces terres en implantant un vaste projet agricole. Ce qui avait provoqué les hostilités entre sa famille et lui. Pendant le litige, Benoit Binam avait amené une vingtaine d’hommes en tenue au village pour intimider ses frères, selon leurs dires, en même temps qu’il portait une arme à feu avec laquelle il aurait menacé plusieurs personnes.

Face à tous ces agissements récurrents et qui sont de nature à déteindre le corps de la marine nationale M. Wamba, le sous-préfet de Bondjock à l’époque des faits, avait, le 14 février 2012, pris une décision, interdisant à l’accusé de séjourner dans son unité administrative. D’après ses frères, le chef de terre avait également dans sa lettre du 29 février 2012, ordonné l’arrêt des travaux sur le site litigieux en évoquant les faits de «destruction de biens sociaux, d’incitation à la révolte des populations et troubles manifestes à l’ordre public». Sauf que l’homme en tenue avait fait annuler la décision du sous-préfet par le Tribunal administratif de Yaoundé le 8 octobre 2019. (voir Kalara 317).

Défense

Pour sa défense, Benoit Binam a rejeté tour à tour toutes les infractions retenues à son encontre. Dans un jeu de question réponse, le mis en cause a déclaré avoir acheté un terrain en face de la concession familiale et d’avoir bénéficié d’une parcelle de 3000m2 mitoyenne, que lui avait octroyée son père. Selon lui, c’est ce terrain qui est aujourd’hui convoité par ses frères. «Je n’ai jamais été au courant que mon père m’avait déshérité. Les arbres fruitiers qu’on m’accuse d’avoir coupés étaient sur le terrain que j’ai acheté. C’est l’un de mes frères qui les a coupés. Il m’est parvenu que mes ouvriers ont détruit les cannes à sucre de mon frère, pourtant c’est faux. À ma connaissance, le champ de maïs n’a jamais existé, encore moins l’étang de poissons», a-t-il confié. Pour ce qui est des faits de trouble de jouissance, l’officier supérieur de la marine nie tout en bloc. Il a dit avoir acheté et loué des terrains d’environ 46 hectares à des tierces personnes pour y développer de nombreuses activités agro-pastorales, piscicoles et industrielles. Raison pour laquelle il avait fait venir des ouvriers pour l’implantation de son projet. «Je ne suis pas installé sur les terrains familiaux. Ce sont mes frères qui les occupent», a-t-il déclaré.

S’agissant de l’infraction de violation de consigne, M Binam a déclaré à la Cour qu’il avait été affecté à Garoua, mais pendant qu’il attendait sa mise en route, il avait effectué des voyages dans son village à Lola. «Ce sont mes ouvriers qui ont porté mes tenues militaires à mon insu et ont été confondus à des militaires. Je reconnais avoir porté ma tenue et décorations militaires lors de mes déplacements au village pour éviter les représailles de mes frères. Je n’ai jamais été détenteur d’une arme à feu au cours de ses descentes et je n’ai jamais menacé personne», a-t-il conclu. Les réquisitions finales du commissaire du gouvernement (procureur de la République) et les plaidoiries des avocats des parties sont attendues à la prochaine audience prévue le 18 novembre 2021.

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