Par Christophe Bobiokono – cbobio@gmail.com
Amadou Vamoulké aura un petit répit d’une semaine après les trois qui viennent de s’écouler. Les juges chargés du premier procès qui l’oppose à l’Etat du Cameroun devant le Tribunal criminel spécial (TCS) ont décidé de renvoyer la suite des débats les 20, 21, 22 et 23 février, soit pendant quatre des cinq jours ouvrables de la semaine prochaine. La semaine écoulée, l’ancien DG a eu droit à trois rendez-vous avec le TCS sur quatre jours ouvrables pour la même affaire. C’est dire si le TCS a vraiment décidé de mettre le turbo dans cette procédure judiciaire, depuis que la justice a été chahutée pour les 2000 jours déjà passés par le journaliste en détention sans aucun verdict, alors qu’il avait été inculpé libre dès le départ avant d’être incarcéré sur la base d’un mensonge du ministère public.
La semaine écoulée, les rendez-vous du prisonnier avec les juges n’ont pas beaucoup fait avancer son dossier pour autant. Sur les trois audiences prévues, une seule a finalement été utile, les rendez-vous de mercredi et jeudi derniers ayant été vains pour cause d’indisponibilité de certains avocats. Mercredi, 9 février, c’est Me Wamba Makolè, l’un des avocats de M. Vamoulké, qui a contraint le tribunal à la vacance, pour cause de rage dentaire. Il devait pourtant prendre le relai de son client en interrogeant Mme Essomba née Meyoua Antoinette, co-accusée de l’ancien DG, dont le témoignage est recueilli depuis deux semaines. Puis le 10 février 2022, Me Sylvestre Mben, l’avocat de Mme Essomba n’a pu faire le déplacement du TCS. Le renvoi était donc inévitable.
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