Il y a plus de 20 ans, l’ex-Régie des Chemins de Fer du Cameroun (Régifercam) fermait définitivement ses portes. Mais la défunte compagnie publique de transport ferroviaire a mis la clef sous le paillasson sans régler toutes ses factures. En tout cas, M. Mba’a Minkulu qui était jadis l’un des fournisseurs de la défunte entreprise d’Etat court derrière le paiement d’un montant de 561 millions de francs. Il indique que ce montant représente l’ensemble des marchés d’un montant de 60 millions de francs qu’il dit avoir livrés à l’ex-Régifercam. Mais la note n’a jamais été réglée. Il a introduit un recours devant le Tribunal administratif de Yaoundé tendant à contraindre le Trésor public à régler ses factures. Il a essuyé un revers. Absent pendant l’examen de son recours, le tribunal s’est déclaré incompétent au motif qu’il ne lui revient pas de donner des injonctions à l’administration. Mais, dans ses écritures, le ministère des Finances a indiqué que lorsque l’ex-Régifercam a été mis en liquidation, le délai d’un mois avait été donné aux différents créanciers pour introduire leurs réclamations auprès du Comité technique de liquidation et de privatisation. C’est ce comité qui s’occupait de la gestion du passif des anciennes entreprises d’Etat tombées en faillite. Selon le Minfi, le plaignant ne s’est pas conformé à cette exigence à temps.
Louis Nga Abena