Par Christophe Bobiokono – cbobio@gmail.com
Plus on s’achemine vers la fin du procès, plus la thèse du complot reprend forme. Au lendemain de l’audience devant le TCS tenue jeudi dernier, 7 avril 2022, c’est le sentiment que partagent la plupart des acteurs de l’affaire qui oppose l’Etat du Cameroun, à travers le ministère des Finances (Minfi) et la Crtv, à M. Amadou Vamoulké et Polycarpe Abah Abah, entre autres. L’ancien ministre de l’Economie et des Finances (Minefi), dont l’audition se poursuit toujours, a réussi à exhumer, c’est le cas de le dire, des documents importants qui avaient été ignorés, et peut-être même volontairement dissimulés, au moment d’engager les poursuites judiciaires contre lui-même et les deux autres accusés de ce procès. C’est, notamment, un rapport complémentaire de l’enquête policière menée par la Direction de la police judiciaire. Daté du 5 mars 2012, le document et ses pièces annexes, qui apportent des réponses claires aux faits à la base du procès, a été admis comme pièces à conviction par le trio des juges.
La suite de la lecture de cet article (90% du reste du texte) est réservée à nos abonnés
Si vous êtes déjà abonné, bien vouloir vous connecter ici
A partir de 1000 FCFA le mois.
Vous voulez vous abonner ? bien vouloir cliquer ici et suivre les indications