Par Odette Melingui@gmail
M. Mouangue B. Kobila Gabriel James ne répondra pas en public des accusations de mœurs et autres qui pèsent sur lui. Le président de la Commission nationale des Droits de l’Homme du Cameroun (Cdhc) a obtenu que son affaire soit jugée à huis-clos. C’est la principale décision prise le 4 juin dernier par le juge du Tribunal de première instance (TPI) de Yaoundé–centre administratif chargé de l’examen de son affaire. Poursuivi depuis janvier 2024 pour harcèlement sexuel, outrage privée à la pudeur, menaces sous conditions, chantage, blessures légères et diffamation, l’agrégé de droit public comparaissait ce jour-là pour la première fois devant le juge. Et il a partiellement atteint les objectifs qu’il s’était fixés, limitant quelque peu les dégâts pour son image. Mission facile dès lors qu’en matière de procédure concernant les mœurs, le huis-clos est prescrit par la loi.
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