En construction depuis plus de six ans, l’autoroute Yaoundé-Nsimalen d’une longueur de 11 Km présente tous les aspects d’un chantier maudit. Alors que l’inauguration de cette voie de communication dite de troisième génération était initialement annoncée avant le déroulement de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies2021, organisée au Cameroun entre janvier et février 2022, la promesse n’a pas été tenue. Plus grave, les travaux en vue de la finalisation de ce projet sont quasiment à l’arrêt.
Mieux, le décret du Premier ministre portant incorporation des terres nécessaires aux travaux de construction de ce tronçon routier suivie de l’indemnisation et le recasement des personnes victimes de la destruction de leurs biens par lesdits travaux serait truffé de contrevérités. C’est en tout cas ce que M. Tegankong David tente de démontrer devant le Tribunal administratif du Centre. Enseignant de mathématiques à l’Université de Yaoundé 1, il a introduit un recours auprès de la juridiction pour solliciter l’annulation du décret du Premier ministre signé le 14 février 2018. Pour lui, le décret du chef du gouvernent manque de «base légale» et a été pris en violation des textes. Les parties ont motivé leurs arguments devant les juges le 21 mars dernier.
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