Par Christophe Bobiokono – cbobio@gmail.com
M. Ahmadou Sardaouna, directeur général (DG) de la Société immobilière du Cameroun (SIC), ne doit pas avoir le CNC en odeur de sainteté. Auteur à travers son avocat d’une requête adressée à l’organe de régulation des médias contre le journal « Direct-Info » le 4 avril 2022, il a été débouté. Lors de sa session extraordinaire tenue le 28 juillet dernier, le conseil a jugé l’organe de presse en question avait respecté «les exigences professionnelles d’investigation, de recoupement et de vérification dans le traitement des informations (au centre de la controverse) portées à la connaissance du public». C’est une appréciation que Me Nkana Joseph Jules, l’avocat du DG ne gobe pas. Il est convaincu que le CNC a fait preuve de complaisance (au moins), se refusant d’évoquer de nombreux griefs contenus dans la plainte qui lui avait été soumise.
En fait, la plainte, dont Kalara a reçu copie, met effectivement en exergue certains extraits de l’article de « Direct-Info » que le DG juge infondés. Cette plainte accuse le DP, Samuel Bondjock, de s’être adonné dans l’édition N°0034 de son journal parue en février 2022 à «des affirmations gratuites et infondées, accusant [l’actuel DG] d’être responsable de la situation « chaotique » qui sévit à la SIC, après une litanie de statistiques impertinentes des états financiers antérieurs à la nomination du requérant à la tête de la SIC». Le plaignant s’offusque en fait de ce que le journal ait pointé sa responsabilité dans la gestion d’un concours financiers de 4,9 milliards de francs, prétendument venu de l’Etat, mais jamais mis à la disposition de la SIC.
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