Par Emile Kitong – ekitong@gmail.com
Est-il exact, comme l’a affirmé M. Metouck dans sa mise au point, qu’il attend depuis 9 ans que la Cour d’appel du Sud-Ouest examine son recours ? Selon vous, qu’est-ce qui coince et qu’est-ce qui lui était précisément reproché ?
Le 24 avril 2013, un peu plus d’un mois après le limogeage de M. Metouck de la direction générale de la Sonara, le Tribunal de grande instance (TGI) du Fako le condamnait à 9 ans et 8 mois de prison ferme et au paiement d’une amende de 2 millions de francs en compagnie de son ancien collaborateur, M. Edinguele Ediguele. Poursuivi notamment pour destruction d’une note de service caduque signée par lui-même, pour le fait de s’être encore retrouvé dans le bureau du DG puis dans la maison de fonction au lendemain de son éviction, puis pour le fait de détenir le badge de l’entreprise, le tribunal l’avait déclaré coupable d’usurpation de fonction, de soustraction et destruction des pièces publiques, de pollution, de filouterie puis de trouble de service.
En fait, comme déjà indiqué dans les éditions N° 309, 314, 394… de Kalara, l’ancien DG s’était retrouvé au sein de la Raffinerie au lendemain de la désignation d’un nouveau DG avec l’accord de ce dernier et du président du conseil d’administration dans le but d’assurer la continuité harmonieuse de service à la tête de la raffinerie. Il avait été interpellé brutalement sur ordre du Gouverneur de la Région du Sud-Ouest. En dépit du témoignage de son successeur en sa faveur et du fait que la Sonara n’avait déploré aucun préjudice, le juge avait été sans pitié. Mais les deux condamnés, décidaient immédiatement de relever appel.
La suite de la lecture de cet article (90% du reste du texte) est réservée à nos abonnés
Si vous êtes déjà abonné, bien vouloir vous connecter ici
A partir de 1000 FCFA le mois.
Vous voulez vous abonner ? bien vouloir cliquer ici et suivre les indications