Par Christophe Bobiokono – cbobio@gmail.com
Jean-Pierre Amougou Belinga persiste dans la stratégie visant à acquitter seulement la portion infinitésimale de ses arriérés fiscaux. Dans le volet du combat qu’il mène contre l’administration fiscale pour anéantir en particulier l’Avis de mise en recouvrement (AMR) des 10,8 milliards de francs reçu du Centre régional des impôts du Centre 1 (Cric 1) le 13 mai dernier, l’homme d’affaires a décidé de mettre rapidement à contribution le Tribunal administratif de Yaoundé. Il sollicite en effet que le juge administratif paralyse l’AMR en cause en le couvrant d’un sursis d’exécution. Et, comme à son habitude, le patron du Groupe l’Anecdote a choisi de s’émanciper de la procédure fiscale dans l’espoir de parvenir à ses fins, fort comme toujours de ses appuis dans l’appareil de l’Etat.
Le 17 mai 2022, dans un recours gracieux préalable (RGP) adressé au Directeur général des impôts (DGI) par le trio des avocats qui défendent les intérêts de l’homme d’affaires, ces derniers lui demandent «de bien vouloir rapporter ou annuler la procédure de redressement engagée à l’encontre de la requérante (Amougou Belinga) ainsi que tous les actes pris par l’administration fiscale depuis la notification de redressement jusqu’à la lettre réponse du 13 mai 2022 [et de] prendre acte de ce qu’en cas de silence gardé dans les délais prescrits par la loi ou le rejet du présent recours, le requérant se trouvera dans l’obligation de saisir le juge administratif pour se voir rétablir dans ses droits».
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