Par Christophe Bobiokono – cbobio@gmail.com
M. Polycarpe Abah Abah ne se lasse pas de donner des coups de boutoirs à l’accusation qui lui est faite devant le Tribunal criminel spécial (TCS) d’avoir, en 2005, de concert avec M. Amadou Vamoulké, détourné des fonds provenant de la Redevance audiovisuelle (RAV), en reversant la somme de 594,9 millions de francs dans un «compte privé» ouvert dans les livres de la SCB-Crédit Lyonnais (CL) au nom de la Mutuelle des personnels de la direction des impôts dénommée Mundi. Après avoir déterré il y a une quinzaine de jours un procès-verbal d’enquête policière dissimulé depuis le début de la procédure judiciaire par le parquet général près le TCS (lire Kalara N°424), l’ancien ministre de l’Economie et des Finances (Minefi) s’est acharné lors des deux dernières audiences de son procès, les 21 et 22 avril 2002, à démontrer qu’il n’était jamais intervenu dans les transactions financières contestées et que le compte bancaire destinataire des fonds prétendument détournés était bel et bien un compte public, un «compte du trésor», contrairement aux allégations de l’accusation.
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