Par Christophe Bobiokono – cbobio@gmail.com
Cela fait un peu plus de six ans qu’il avait disparu de la circulation dans les milieux judiciaires, après sa mise à la retraite actée le 8 juin 2017. Président de la chambre judiciaire de la Cour suprême jusqu’à ce jour, il quittait la magistrature «précipitamment» au goût de plusieurs observateurs pointus, peut-être sur la pointe des pieds, alors qu’il était déjà âgé d’un peu plus de 68 ans, soit presque 3 années et demie après avoir dépassé la borne normale de la cessation d’activité pour les hauts magistrats. Depuis là, on avait cessé d’entendre parler de lui dans la magistrature. Cette discrétion a pris fin le week-end dernier, suite à sa mort subite. Le corps sans vie de M. Bisseck Dagobert, haut magistrat à la retraite, a été découvert non loin du carrefour Meec à Yaoundé dans la soirée du samedi 28 août 2023, déclenchant une vive polémique dans les réseaux sociaux sur les circonstances exactes de sa fin sur terre. Et bien que sa famille indique qu’il souffrait de diverses pathologies le prédestinant à un arrêt cardiaque, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance (TGI) du Mfoundi a ouvert une enquête pour «mort suspecte».
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