Mardi, 26 juillet 2O22, en sortant de la salle d’audience du Tribunal administratif du Centre, le commandant Joseph Simi Tsoungui était heureux comme un élève du cours moyen qui vient de passer l’entrée en sixième. Au bord des larmes, il déambulait dans l’enceinte de la juridiction comme s’il était à la recherche d’une aiguille. Son téléphone portable de marque techno bien amorti n’arrêtait pas de crépiter.
Le jour est à marquer d’un sceau indélébile. Lui qui a servi à la Délégation générale à la Sûreté nationale (Dgsn) pendant une quarantaine d’années pour protéger l’Etat, venait de damer le pion à sa hiérarchie devant la Justice de fort belle manière en obtenant l’annulation d’un décret du président de la République. Le décret en question l’a fait dégringoler du grade de commissaire principal à celui de (simple) commissaire de police en 2017, alors qu’il commandait le fameux Groupement Spécial des Opérations (GSO), une unité d’élite de la police. Il avait été sanctionné à la suite de la perte d’une voiture de service dans des conditions controversées. Mais le commandant Simi Tsoungui qui s’estimait victime d’un règlement de compte avait attaqué la décision pour excès de pouvoir.
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