A la Délégation générale à la Sûreté nationale (Dgsn), on sanctionne parfois pour rien. Depuis 74 mois, exactement le 12 avril 2016, Etienne Flavien Tsoungui Nkoudou, officier de police principal, était sous le coup d’un «blâme avec inscription au dossier» de carrière. Cette sanction lui avait été infligée par le patron de la police pour «violation d’une consigne». Mais le Tribunal administratif de Yaoundé l’a réhabilité en effaçant cette punition après avoir jugé que le chef du corps de police s’était rendu coupable d’un abus de pouvoir. Le verdict est tombé mardi, 14 juin 2022, en l’absence du flic et de son employeur à l’audience.
Dans son recours initié contre la décision du Dgsn taxée d’excès de pouvoir, l’officier Tsoungui Nkoudou s’estimait victime d’une injustice pour avoir fait l’objet d’une sanction alors qu’il n’a commis aucune faute. Il raconte que dans la nuit du 7 au 8 mars 2016, il avait été désigné chef d’une patrouille sur l’axe routier traversant Nkometou. La localité de Nkometou se trouve certes dans le département de la Lekié mais a la particularité d’être située à l’entrée ouest de la capitale, Yaoundé. Ce check-point paraît stratégique, car il permet de réguler le trafic dans le tronçon routier menant dans la partie occidentale du pays.
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