Anicet Ottou, l’ancien secrétaire particulier et régisseur de deux caisses d’avance créées pour l’organisation des jeux universitaires de 2017 à Douala est le dernier accusé qui clôture le bal des témoignages dans l’affaire opposant l’Etat du Cameroun au Pr Dieudonné Oyono, l’ancien recteur de l’Université de Douala, ainsi que ses ex-collaborateurs. L’accusation reproche particulièrement à M. Ottou Anicet et à l’ancien recteur de n’avoir pas reversé dans les caisses du Trésor public la somme de 142 millions de francs représentant la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et l’impôt sur le revenu (IR) des personnes actives. Ces derniers nient les faits qui leur sont reprochés devant le Tribunal criminel spécial (TCS).
Le 24 mai 2022, Anicet Ottou a présenté sa défense en clamant son innocence dans cette affaire qui, d’après lui, ne le concerne pas. Il a défini d’entrée de jeu le «mémoire des dépenses» comme étant l’ensemble des opérations éligibles qui sont recensées et évaluées. Et que c’est sur la base de ce document qu’il travaille. Sa mission étant, à ses dires, celle d’un agent d’exécution dont le champ d’action était bien déterminé d’avance avant d’indiquer qu’il n’était pas juge de l’opportunité de paiement d’une quelconque dépense. Il précise d’ailleurs que l’arrêté signé du recteur et portant ouverture d’une caisse d’avance précise clairement la nature et le volume des opérations éligibles, celles-ci étant détaillées par rubriques de dépenses assorties de leurs montants.
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