Débuté le 26 novembre dernier, l’oral de Bruno Bekolo Ebe s’est poursuivi devant le Tribunal criminel spécial (TCS) le 1er décembre. L’ancien recteur s’est défendu ce jour-là sur quatre des cinq chefs d’accusation au sujet du détournement allégué de 164 millions de francs. Ce volet de la seconde affaire qui l’oppose à l’Etat du Cameroun englobe en effet les griefs retenus contre sa personne dans ce dossier «à titre individuel». La suite de son audition est programmée ce 8 décembre cette fois avec le volet du supposé détournement en coaction de 3,8 milliards de francs.
Tous les griefs évoqués découlent en fait des conclusions d’un rapport d’une mission de vérification du Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe) qui a audité la gestion de M. Bekolo Ebe à l’Université de Douala pendant les années budgétaires 2008 à 2010 ; époque durant laquelle l’accusé était à la tête de ladite université. Mais l’essentiel des griefs retenus contre l’ex-recteur avaient été annulés par le Tribunal administratif de Yaoundé. Répondant aux questions de son avocat, Me Foe Donald, l’ex-recteur a balayé toutes les charges qu’il a souvent qualifié de «contrevérité» ou de «grosse manipulation».
1-De l’octroi d’avantages jugés excessifs
On fait le reproche à M. Bekolo Ebe d’avoir, durant son règne, alloué des avantages qualifiés d’excessifs à certains personnels de l’Université de Douala, «sans rapport avec ceux accordés aux fonctionnaires de même rang». L’accusation chiffre le préjudice présumé à 58,3 millions de francs.
La suite de la lecture de cet article (90% du reste du texte) est réservée à nos abonnés
Si vous êtes déjà abonné, bien vouloir vous connecter ici
A partir de 1000 FCFA le mois.
Vous voulez vous abonner ? bien vouloir cliquer ici et suivre les indications