Emilienne Tchokonang semblait cacher des larmes et trépigner d’envie de répondre à Thérèse Garnier Njemti mercredi 24 novembre 2021, au tribunal de grande instance du Wouri qui tenait une audience en matière criminelle ce jour-là. Dans le box des accusés, Mme Garnier, traînée devant la cour pour «vol aggravé en coaction», n’a pas en effet hésité à qualifier de «mensonges» les déclarations d’un des témoins qu’a fait comparaître Mme Tchokonang pour l’accabler.
Le témoin en question a en effet déclaré avoir vu l’accusée dans les parages, à la mi-septembre 2017, alors que se commettait un second (ou un troisième) cambriolage dans le salon de beauté de la plaignante à Kotto, quartier résidentiel au nord de Douala. «C’est un truc faux. Il s’agit d’un mensonge. J’étais en France et je ne suis revenu au Cameroun qu’un an après», a clamé Mme Garnier en tenant son passeport aux couleurs d’un pays étranger à l’attention du tribunal.
La suite de la lecture de cet article (90% du reste du texte) est réservée à nos abonnés
Si vous êtes déjà abonné, bien vouloir vous connecter ici
A partir de 1000 FCFA le mois.
Vous voulez vous abonner ? bien vouloir cliquer ici et suivre les indications