Mahamat Kodo Bani Godi, général de brigade au Tchad, et ses 26 coaccusés tchadiens, centrafricains, camerounais et équato-guinéens sont-ils des mercenaires recrutés pour attenter à la vie du président équato-guinéen, M. Théodoro Obiang Nguema ? Les mis en cause ont répondu par la négative à cette question devant la barre du Tribunal militaire de Yaoundé et clamé leur innocence dans cette affaire. Sauf qu’ils avaient été contredits par la justice de deux pays. En Guinée Equatoriale, les accusés avaient été jugés par défaut (contumace), reconnus coupables et condamnés à de lourdes peines préventives de liberté avoisinant parfois 80 ans, chacun. Les décisions d’instance avaient été confirmées en appel par les tribunaux de ces pays voisins.
Au Cameroun, le général Mahamat Kodo Bani et ses compagnons de misère avaient été traduits devant le tribunal militaire de Yaoundé. Cette juridiction, qui siégeait en audience foraine (délocalisée) dans les locaux du tribunal militaire d’Ebolowa, avait rendu son verdict le 14 mars 2022. Il faut dire que cette délocalisation s’explique par le fait que les accusés avaient été appréhendés dans la ville de Kye-Ossi, région du Sud, limitrophe de la république de Guinée Equatoriale. Au terme d’un procès à rebondissements, le tribunal militaire de Yaoundé a acquitté l’accusé Ahmed Margaye pour faits non établis. En fait, ses coaccusés l’avaient tiré d’affaires en déclarant que ce dernier n’était pas mêlé au projet du coup d’Etat mis en place pour renverser le président équato-guinéen. Moustapha Brahim Cheni décédé en cours de procès, avait bénéficié pour sa part de l’arrêt des poursuites judiciaires.
Circonstances atténuantes
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