Aux côtés de son avocat, Anémone, 50 ans et plus paressait plutôt confiante. Elle ne s’attendait pas à la dernière touche de Georges, son époux, qui, vêtu d’un costume de couleur marron, s’est contenté de produire des écritures au tribunal quand il s’est présenté à la barre. Ce dernier a décliné la compétence de la juridiction. Il ne souhaite pas y être jugé. En effet, Anémone, son épouse, qui a pris la peine de saisir le Tribunal de premier degré (TPD) pour obtenir un jugement de séparation de corps devrait orienter sa procédure vers le Tribunal de grande instance (TGI). Ainsi en a décidé le juge, qui a rendu sa décision sur le siège, en se déclarant incompétent à connaître de cette affaire.
La dame a néanmoins eu l’opportunité de s’exprimer. Elle a déclaré qu’elle a épousé Georges alors qu’il était déjà père de trois enfants. Elle lui en a donné deux autres, âgés de 23 et 12 ans. Leur vie de couple était basée sur la confiance, la communication et le soutien mutuel. Bien que vivant encore sous le même toit, le couple semble ne plus regarder dans la même direction. La dame, qui en a marre du comportement de son époux, a déclaré que sa vie a basculé lorsqu’il a commencé à fréquenter les églises réveillées. «Il dit que je veux le tuer. Il a créé une église à la maison et menace de me chasser de la maison avec nos enfants. C’est à 3h du matin qu’il entonne les chants de louange et d’adoration. Il empêche même que les enfants se concentrent sur leurs études. Il les a déjà traumatisés et dit à qui veut l’entendre que cette maison appartient à ses premiers enfants qui sont tous des étudiants. Il refuse aussi de manger mes repas», s’est-elle lamentée.
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