Excellence Monsieur le Premier ministre,
Nous, fonctionnaires des greffes du Cameroun, venons une ultime fois par la présente auprès de votre très haute autorité dénoncer, décrier et demander réparation des injustices que nous subissons depuis des lustres.
En effet, Monsieur le Premier ministre, le corps des fonctionnaires des greffes a connu un sourire de courte durée au soir du 4 février 2011, avec le bénéfice d’un statut spécial. Mais très tôt, ce noble corps, qui désormais appartient à l’ordre judiciaire, sombre depuis plus d’une décennie dans les abimes profonds de la souffrance et du mal être du fait des injustices à n’en plus énumérer que ces fonctionnaires subissent tant dans l’applicabilité du statut spécial sus évoqué par le ministère de tutelle, dans le traitement des différents actes de carrière, ainsi que les rapports de travail dans les Cours et Tribunaux par les Magistrats, chefs desdites instances, méconnaissant et méprisant ce maillon essentiel et incontournable de l’administration de la justice.
Sinon, comment comprendre Excellence, que depuis le 4 février 2011, date de signature du statut spécial du corps des fonctionnaires des greffes, le texte d’application de ce statut ne soit pas toujours disponible : est-ce de la justice que le ministère de tutelle choisisse d’observer certains points de ce statut et d’en violer d’autres ?
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