Prévu pour le 19 octobre dernier, le contre-interrogatoire de Edgar Alain Mebe Ngo’o par l’accusation a finalement débuté devant le Tribunal criminel spécial (TCS) avec les questions des avocats de l’Etat du Cameroun le lendemain. Et pour cause : la présidente de la juridiction, qui prenait part à la réunion des chefs de cours, était indisponible pour le procès. Etant à la tête du collège des magistrats chargés de juger publiquement l’ancien ministre de la Défense, son absence a provoqué un report de la cause pour le 20 octobre. C’est Me Atangana Ayissi, le chef de file du collectif d’avocats de la partie civile, qui a planté le décor.
L’avocat du ministère des Finances (Minfi) s’est essentiellement focalisé sur la convention de prêt et de contrat commercial signée entre les gouvernements camerounais et chinois le 7 avril 2011. C’est M. Mebe Ngo’o, alors ministre délégué à la Défense (Mindef), qui avait représenté le Cameroun à cette cérémonie qui s’est déroulée à Pékin en Chine. A travers cette convention, d’une durée de 10 ans, l’Etat chinois a doté le Cameroun d’une ligne de crédit d’un montant de 300 millions d’euros, soit 196 milliards de francs, ouvert dans les livres d’Eximbank of China à Pékin.
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