Par Christophe Bobiokono – cbobio@gmail.com
De très nombreux Camerounais soucieux de voir certains organes de presse et journalistes châtiés au regard des dérives dont ces derniers se rendent régulièrement coupables à l’égard de la société, ont sans doute applaudi la dernière sortie du ministre de l’Administration territoriale (Minat) au sujet de l’exécution des sanctions prononcées par le Conseil national de la Communication (CNC). Vendredi dernier, M. Paul Atanga Nji a en effet reçu en audience une délégation des dirigeants de l’organe de régulation des médias conduite par le président de l’institution. En effet, l’essentiel des décisions prises par l’organe de régulation des médias depuis le 4 juin 2021, date de nomination de l’actuel président du CNC et de six autres membres, ont été au mieux ignorées à défaut d’être moquées. La plupart des éditeurs de médias n’y accordent aucune considération.
C’est pour remédier à cette situation qui tend à réduire l’institution au rang de faire-valoir que les dirigeants du CNC ont appelé le Minat à la rescousse. Au sortir de cette rencontre, le Minat et le patron du CNC se sont exprimés au micro de nos confrères de la Crtv, annonçant triomphalement que la récréation était terminée. «Nous avons eu le temps de discuter avec le Minat sur les décisions que nous avons prises depuis que nous sommes à la tête de ce Conseil national de la Communication, puis la réaction de la presse en général et de certains médias en particulier, par rapport à nos décisions. Nous réitérons que la presse reflète chaque société. C’est l’occasion de dire que les journalistes doivent se rappeler du contrat social qu’ils ont avec leur public et leurs responsabilités morales envers ce public», a déclaré Joseph Chebongkeng Kalabubsu.
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