Le 4 octobre 2022, le procureur et Bruno Bekolo Ebe se retrouveront de nouveau en tête-à-tête devant le Tribunal criminel spécial (TCS). Le représentant du parquet va en fait poursuivre avec le contre-interrogatoire de l’ancien recteur de l’Université de Douala entamé un mois plus tôt, le 29 août dernier. Mais ce premier face à face a été émaillé de petites tensions.
En effet, alors que le procureur interrogeait M. Bekolo Ebe sur deux des onze griefs retenus contre sa personne, notamment l’utilisation qualifiée d’abusive des domestiques dans sa résidence de fonction à Douala et le paiement des salaires à des personnels de l’université bien qu’admis dans des écoles de formation, les avocats de l’ancien recteur ont objecté en arguant que ces questions «allongent inutilement les débats», car le procureur reprend, selon eux, les mêmes questions sur lesquelles leur client s’était largement expliqué lors de son interrogatoire. Or, indique la défense, les questions de l’accusation «doivent viser un but : fragiliser ce que l’accusé a déjà affirmé».
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