Il faudra attendre les conclusions de l’authentification de la signature apposée sur la décision d’arrêt des travaux de la maison d’Olive Kenfack, ordonnée par le Tribunal administratif du Centre le 9 novembre dernier, pour connaitre le véritable auteur de l’acte querellé. Pour le plaignant, il est fort probable que ce soit le sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé III, qui ait autorisé l’arrêt des travaux dans son chantier et non une autre personne, comme affirmé par ce dernier. Pour bénéficier de l’expertise ordonnée, Olive Kenfack devra débourser la somme de 400 000 francs dans un délai d’un mois pour espérer avoir le rapport d’expertise dans les deux mois suivant, avant la programmation de la poursuite de l’examen public de l’affaire.
Présenté à l’audience comme résident au quartier Simbock, dans l’arrondissement de Yaoundé VI, Olive Kenfack n’a pas fini de régler ses comptes avec le sous-préfet de Yaoundé III. Ayant obtenu un lopin de terres dans la zone, il y a quelques années, l’homme va rencontrer des difficultés quand il entreprend la construction d’une bâtisse sur le site. Alors que son chantier est déjà bien avancé, il reçoit une notification d’arrêt des travaux ordonné par le sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé III. Surpris de cette initiative puisque ne se reconnaissant pas dans le territoire de compétence du chef de terres, Olive Kenfack va tenter une mise au point. Sur le document supposé signé du sous-préfet, l’immeuble est localisé comme se trouvant à Nsimeyong II, un quartier de l’arrondissement de Yaoundé III. Son avocat expliquera que le lieu indiqué est bien éloigné du chantier de son client. Pour lui, il serait difficile que les agents communaux ne s’en soient pas rendus compte.
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