M. Aboubakar a-t-il violé la petite Awa (non d’emprunt)? C’est à cette question que le juge du Tribunal de grande instance (TGI) du Mfoundi doit répondre lors de son verdict prévu le 16 novembre 2021. Marié et père de plusieurs enfants, M. Aboubakar a été traduit en justice pour les faits d’outrage à la pudeur sur un enfant de 16 ans suivi de viol. C’est Aissatou Abiba, la génitrice de la supposée victime, qui est à l’origine de ses déboires judicaires. Détenu à la prison centrale de Yaoundé Kondengui depuis un an, l’accusé a toujours clamé son innocence. Il a réitéré son plaidé non coupable à l’ouverture des débats le 19 octobre 2021 en l’absence de la plaignante et de la présumée victime.
Il ressort des extraits des documents du dossier de la procédure judiciaire présentés par le ministre public que le 7 août 2021, Aissatou Abiba avait confié la garde de la petite Awa à sa grand-mère et cousine de Aboubakar qui réside au quartier Tsinga à Yaoundé. Quelques mois plus tard, la plaignante a constaté que les urines de l’enfant contenaient du sang. Interrogée, Awa n’a pas hésité à pointer du doigt Aboubakar comme étant son bourreau. Elle a soutenu à l’enquête préliminaire ainsi qu’à l’information judiciaire que l’accusé avait exercé les violences sexuelles sur sa personne. La présumée victime avait en outre relaté que le cousin de sa grand-mère l’avait approché deux fois et avait usé de menaces pour soulager sa libido. Conduite dans un centre de santé, le rapport médical avait indiqué que l’hymen de la fillette n’avait pas été déchirée mais avait subi des lésions.
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