Après de nombreux reports, les débats dans l’affaire de la conspiration de coup d’Etat en Guinée Equatoriale ont finalement démarré le 16 mars 2023 devant la chambre militaire de la Cour d’Appel du Centre. Selon l’accusation, le projet avait été déjoué à la veille de sa réalisation, dans la ville de Kyé-Ossi dans le Sud-Cameroun en 2017. De nombreux suspects avaient été arrêtés et des armes, munitions et autres effets de guerre avaient été saisis entre leurs mains et placés sous scellés. Les suspects avaient été traduits devant le Tribunal militaire de Yaoundé qui tenaient les audiences délocalisées à Ebolowa. Ils avaient été jugés et condamnés à de lourdes peines d’emprisonnement ferme allant de 30 à 35 ans. C’est ce jugement du Tribunal militaire que les accusés contestent estimant que les condamnations étaient excessives pour des faits qu’ils nient.
Jeudi dernier, 16 mars 2023, lors de l’ouverture des débats, les avocats de la défense et le collège des juges de la Cour ont donné la parole aux accusés qui s’expriment en langue française en attendant des traducteurs soient trouvés pour leurs autres compagnons d’infortune. C’est ainsi que deux officiers supérieurs de l’armée tchadienne impliqués dans le dossier sont passés tour à tour dans le box des témoins.
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