Dans la vie, il est imprudent et même dangereux de s’attaquer à toute une ruche d’abeilles lorsqu’on ne dispose pas d’un matériel de défense et de protection adéquat. Souvent les conséquences de ce genre d’aventure peuvent être incalculables et parfois désastreuses. C’est ce qui semble être le cas de Siméon Wachou, qui subit depuis un certain temps la foudre de toute la corporation des avocats inscrits au Barreau du Cameroun.
Les responsables de l’organe dirigeant des avocats ont traduit M. Wachou devant le Tribunal de première instance de Yaoundé centre administratif pour qu’il réponde d’une kyrielle de chefs d’accusation, notamment, l’exercice illégal de la profession d’avocat, l’usurpation de titre, l’usurpation de fonction et la diffamation. Ils reprochent au mis en cause qui se présenterait comme étant «un super avocat d’affaires» aux attributions plus étendues que celles des avocats ordinaires du Barreau du Cameroun, d’exercer la profession d’avocat dans l’insécurité juridique la plus absolue. Ils s’indignent de ce que Siméon Wachou présente son «barreau» en l’opposant au barreau du Cameroun, qui, pour lui, est un barreau limité contrairement au sien qui offre plus de possibilité aux investisseurs et autres opérateurs économiques. Les hommes en robe noire sont intrigués par le fait que le concerné signe ses documents avec un cachet nominatif portant les mentions: Me Siméon Wachou, conseil juridique d’affaires, arbitre médiateur certifié, juge privé. Pour les plaignants, les titres dont se targuent Siméon Wachou sont creux étant donné qu’ils ne correspondent à aucune réalité connue dans la profession.
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