Par Didier Nganko ͋
Semble-t-il que l’Acte uniforme Ohada relatif aux voies d’exécution serait en chantier de révision. L’information sur cet évènement est distillée de manière sibylline au sein de la corporation, de sorte que c’est au hasard des rencontres et de manière informelle que les huissiers en sont informés au Cameroun. Il me taraude l’esprit de savoir comment les huissiers se sont organisés pour prendre part à ce chantier afin d’imprimer leur marque au nouveau texte qui en sortira ? Faut-il rappeler que l’Acte uniforme Ohada relatif aux voies d’exécution est l’un des principaux outils de travail des huissiers le plus en vue. Le président de la Chambre nationale des Huissiers de justice prendrait part à ce chantier comme représentant de l’Union internationale des Huissiers. Soit! Mais qu’en est-il des huissiers du Cameroun ? Voilà un évènement qui frappe au cœur de la profession d’huissier sans que les huissiers y soient au-devant de la scène. Qui d’autre que l’huissier est mieux placé pour questionner l’Acte uniforme Ohada relatif aux voies d’exécution à l’issue de près d’une quinzaine d’années d’épreuve pratique? Comme d’habitude, déconsidérés, ou plutôt considérés comme étant des juristes de seconde zone, les huissiers sont relégués au rang des intendances subalternes.
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