Le marathon judiciaire de Martin Luther Njanga Njoh devant le Tribunal criminel spécial (TCS) est passé à la vitesse supérieure le 3 mars 2023. Les juges ont estimé ce jour les éléments de preuve réunis contre le célèbre banquier l’invitant à se défendre sur la distraction alléguée de 171 millions de francs mis à sa charge. Un supposé forfait réalisé à travers la perception des primes et indemnités qu’il se serait indûment fait attribué entre 2009 et 2016. A cette période, il officiait à la tête de la Commercial Bank Cameron (CBC), tour à tour comme directeur général (DG) puis administrateur provisoire (AP). Mais ses avocats ont sollicité un renvoi pour préparer son interrogatoire fixé les 17, 24 et 25 avril.
Avant la décision du tribunal, le procureur avait exposé les faits qui l’accablent et les éléments de preuves dont il se prévaut pour le coincer. Tout commence le 3 novembre 2009, lorsque la banque CBC, appartenant encore au groupe Fotso Victor est placée sous «administration provisoire» par la Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac), l’autorité monétaire de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac). La Cobac a mis en berne les organes sociaux de la CBC, notamment le conseil d’administration et la direction générale, car l’administration provisoire ne répondait que devant la Cobac.
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