Dans cette famille, chaque membre semble connaître la place qui lui revient. Ce mérite revient à Apollinaire, le chef de famille, qui veille à ce que les intérêts des uns et des autres soient pris en compte dans chaque acte administratif. Tout au long du procès devant le Tribunal de premier degré (TPD), la semaine dernière, il a guidé Isidore, son neveu, dans le cadre de sa requête «en tierce opposition». Ce dernier s’oppose à une décision de justice rendue en 2015 par ce même tribunal. Dans la décision querellée, les intérêts de Célestin, son défunt père, n’avaient pas été pris en compte.
Le défunt est décédé en 2014, laissant derrière lui une veuve et trois enfants, tous majeurs aujourd’hui. Isidore a expliqué au tribunal que ses intérêts et ceux de ses deux frères cadets n’ont pas été pris en compte dans le jugement d’hérédité de leur grand-père, décédé quelques mois plutôt avant leur géniteur. Il a déclaré qu’après le décès de son père, ses oncles se sont réunis et un procès-verbal de conseil de famille avait été dressé en leur absence. Dans ce document, qui a été homologué par le tribunal, il n’est indiqué nulle part le nom de leur père, pourtant aîné de la fratrie. Isidore souhaite que cette erreur soit réparée et que son nom et ceux de ses frères soient inscrits dans ce jugement d’hérédité de leur grand-père, en lieu et place de celui de leur père décédé.
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