En 2010, lorsque le complexe sportif de la Confédération africaine de Football (CAF) sortait de terres à Mbankomo dans le département de la Mefou-et-Afamba, ce fût un engouement pour les amoureux du ballon rond qui y voyaient l’infrastructure adéquate pour rehausser le niveau du football camerounais. Un coup de pouce considérable pour fabriquer à nouveau des Roger Milla. Pius Ottou était probablement le seul à en vouloir à cette infrastructure de l’instance faîtière du football africain. Cet homme lui reproche d’avoir occupé un espace appartenant à sa famille depuis des générations, et sans avoir reçu un radis de surcroit. C’est pour cette raison qu’il s’est présenté devant le Tribunal administratif du Centre, le 9 novembre dernier.
Dans cet espace d’environ 10 hectares de terres, Pius Ottou raconte que sa famille avait des plantations diverses. Des palmiers à huile, bananiers plantains, cacaoyers et autres s’étendant à perte de vue, qui constituaient également le principal moyen de subsistance de père en fils dans leur lignée. Pour diversifier les compétences dans la famille, et avec l’arrivée de la scolarisation, le plaignant relate que ses grands frères ont dû quitter le village pour continuer leurs études puis trouver du travail. C’est également pour tenter sa chance en ville que Pius Ottou va délaisser Mbankomo pour un moment. Mais à son retour à la maison, il constate que de nouveaux occupants se sont installés.
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