Issac s’est présenté devant la barre du Tribunal de premier degré de Yaoundé la semaine dernière pour défendre sa requête en divorce. C’est la troisième qu’il veut voir aboutir. Les deux premières avaient été abandonnées après des assises familiales, qui ont abouti à chaque fois à un arrangement. Il espère se débarrasser enfin de Mélanie, son épouse et mère de ses enfants. L’homme qui se présente comme pasteur d’une église réveillée ne vit plus sous le même toit que sa femme, à qui il reproche les faits de sorcellerie, de tribalisme, de mauvaise gestion des ressources financières et d’instabilité dans le couple. Mélanie, avec leur dernier bébé dans ses bras, a également comparu à cette audience. Elle nie toutes les accusations formulées par son époux.
Premier à prendre la parole, l’homme de Dieu, originaire de la région du Centre, a expliqué au tribunal qu’il s’est marié à Mélanie en 2012 devant Dieu et devant les hommes, sous le régime de la monogamie et la communauté des biens. À cette époque-là, Mélanie était veuve et déjà maman de plusieurs enfants, issus de son précédent mariage. «C’est elle qui s’est approchée de moi en premier et m’a presque « dragué ». Elle m’a fait pression pour que je l’épouse. Moi j’étais encore puceau. Elle est la première femme que j’ai connue dans ma vie. Vu sa gentillesse, sa générosité et surtout son comportement de femme soumise, j’ai cédé à ses avances sans réfléchir. J’ai cru qu’elle pourrait être une bonne femme pour moi et une mère pour mes futures enfants», a-t-il expliqué.
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