Par Louis Nga Abena – louisngaabena@yahoo.fr
Le grand oral de Edgar Alain Mebe Ngo’o s’est enfin achevé devant le Tribunal criminel spécial (TCS) avec les questions des juges mercredi dernier, 26 janvier. Jusqu’au bout, l’ex-ministre délégué à la Défense (Mindef) a profité de son dernier temps de parole pour mitrailler davantage l’accusation, comme depuis huit mois, au sujet des incriminations mises à sa charge. Il soutient mordicus qu’il est victime de ce qu’il qualifie de «procès kafkaïen», de «criminalité judiciaire» menée par le parquet et le juge d’instruction, qu’il dit «instrumentalisés».
Dans ses questions, le tribunal a d’abord demandé à l’ex-ministre de faire «quelques clarifications» à propos de «l’exclusivité» qu’il avait accordée à Limousine Prestige Service, entreprise dont son épouse Bernadette est promotrice, dans l’attribution de certains marchés durant ses six ans passés à la tête du Mindef entre 2009 et 2015. Les marchés en question portaient sur la location des tentes, des chapiteaux, du matériel de cuisine. En fait, ce volet du procès concerne la supposée infraction de «prise d’intérêt dans un acte», dont la peine maximale encourue est de cinq ans de prison ferme.
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