Le 27 mai 2022, la comparution de Mme Abanda Metogo devant le Tribunal de première instance (TPI) de Yaoundé centre administratif, n’était pas une balade de santé. Elle était face à l’avocat de M. Nyolo Anselme, le plaignant, dont les questions, parfois embarrassantes, ont mis en difficulté cette dernière. On pouvait alors à plusieurs reprises entendre des réponses comme: «je ne réponds pas à cette question». Mme Abanda Metogo, enseignante, était la seule à comparaître. Sa sœur aînée qui est déjà devenue grabataire et Maître Fouman Fam Sylvain, l’huissier de justice, étaient absents à l’audience. Les trois personnes sont poursuivies devant cette juridiction pour destruction d’un immeuble en coaction pendant que l’huissier de justice commis pour l’exécution des casses au centre du procès, est accusé d’abus de pourvoir. M. Nyolo Anselme reproche à l’huissier de justice et aux deux sœurs de feu Zacharie Noah, le père de Yannick Noah, d’avoir sur la base d’une décision de justice contestée, détruit son immeuble situé au lieudit «Carrefour sorcier» au quartier Manguier à Yaoundé.
Anselme Nyolo fonde ses accusations sur le fait que les documents au soutien de la défense dont se prévaut Mme Abanda Metogo devant le tribunal porte plutôt le nom d’un certain Nyounol, comme mis en cause et non celui de M. Nyolo Anselme. Cela veut dire en d’autres termes que, d’après les documents décriés par le plaignant, les tantes du célèbre tennisman avaient plutôt traduit en justice Nyounol pour atteinte à la propriété foncière. Au terme du procès, ce dernier avait été condamné. Dans sa décision du 20 août 2009 le Tribunal de première instance (TPI) de Yaoundé centre administratif avait donc ordonné la destruction de l’immeuble de Nyounol et le déguerpissement des lieux par ce dernier.
D’après l’accusation, Il n’y avait jamais été question de M. Nyolo Anselme dans cette affaire, étant donné que son nom n’apparaît dans aucun document de justice relatifs à la procédure judiciaire engagée par les Noah. Pourtant c’est muni de cette décision l’officier ministériel était descendu pour la première fois sur le terrain pour procéder à la destruction de l’immeuble de M. Nyolo Anselme le 23 février 2012. Me Fouman et ses accompagnateurs parmi lesquels, les gendarmes de la légion de gendarmerie du Centre, avaient rebroussé chemin après avoir rencontré une farouche opposition du couple Nyolo.
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