Par Christophe Bobiokono – cbobio@gmail.com
Ils ne sont plus en état d’être jugés. Et pourtant, bien que n’étant frappés d’aucune condamnation, ils continuent de croupir à la prison centrale de Yaoundé Kondengui depuis le 13 octobre 2020, soit depuis 30 mois. Ayuk Esther Makere, 22 ans aujourd’hui, Nanje Martina Nalova, 23 ans, et Raphaël Mbulla Nango, 35 ans, puisqu’il s’agit d’eux, se retrouvent dans un imbroglio judiciaire que seuls savent en créer les juridictions militaires camerounaises. Poursuivis au début pour des faits présumés de «coaction de non-dénonciation d’actes de terrorisme», de «sécession», et de «défaut de carte nationale d’identité», ils ne sont plus sous le coup d’aucune poursuite judiciaire. Et ils se démènent comme ils peuvent pour recouvrer la liberté.
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